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Grottes de Yungang

Les grottes de Yungang, 云冈石窟,  yúngāng shíkū, près de Datong dans la province de Shanxi en Chine, sont l’un des plus célèbres sites anciens de sculpture. On compte 252 grottes pour environ 51 000 statues, aménagées entre les Ve et VIe siècles. Les cinq grottes aménagées par Tan Yao sont considérées comme un chef d’œuvre classique du premier apogée de l’art rupestre bouddhique en Chine.

Le style combine à la fois les formes de l’art traditionnel chinois et des influences étrangères : après avoir traversé la Perse, le style hellénistique est parvenu dans le Gandhara, au nord de l’Inde actuelle où il s’est fondu dans les traditions locales. De là, le bouddhisme a été exporté par les marchands le long de la route de la soie jusqu’en Chine.

Les deux autres sites de grottes anciennes en Chine sont les grottes de Longmen et de Mogao.

Les grottes de Yungang sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2001.

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Mongolie intérieure

La Région autonome de Mongolie-intérieure ou Mongolie-intérieure  内蒙古 nèiměnggǔ, est une des cinq régions autonomes de la République populaire de Chine (« Région autonome de Mongolie-Intérieure », au statut particulier, comme le Xinjiang (Turkestan Oriental) ou le Xizang (Tibet)).

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La Mongolie-Intérieure est la partie méridionale de la Mongolie, région dans le centre-est de l’Asie. C’est une région qui est principalement désertique, couverte notamment par le désert de Gobi. La Mongolie-Intérieure est distincte de la Mongolie extérieure, qui était un terme utilisé par la République de Chine et les gouvernements précédents pour se référer à ce qui est maintenant l’État indépendant de Mongolie et la république russe de Touva, la Bouriatie et la Kalmoukie.

En mongol, la région était appelée dotuγadu mongγol « Mongolie-Intérieure » sous la dynastie Qing. En 1947, le gouvernement de Mongolie-Intérieure a introduit le terme de öbör mongγol, ou « Mongolie du Sud » (öbör veut dire le sud d’une montagne). Mais le nom en chinois reste 内蒙古 « Mongolie-Intérieure ». Les termes intérieur et extérieur sont dérivés du mandchou dorgi et tulergi, qui sont considérés comme sinocentriques par certains Mongols qui préfèrent utiliser Nord et Sud (aru et öbör).

La Mongolie-Intérieure est limitrophe des provinces chinoises du Heilongjiang, du Jilin, du Liaoning, du Hebei, du Shanxi, du Shaanxi, de la Région autonome Hui du Ningxia et du Gansu, et a des frontières communes avec la Mongolie et la Russie. Vaste de 1,18 million de kilomètres carrés, elle a une population de 23,76 millions d’habitants. Sa capitale est Hohhot.

Hohhot

Hohhot,  呼和浩特  Hūhéhàotè,  en mongol Kökeqota occasionnellement écrit Huhehot, est la capitale de la région autonome de Mongolie-Intérieure de la République populaire de Chine.
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Au début du XVIe siècle, une troupe mongole conduite par Altan Khan, s’implanta dans l’endroit. Altan Khan et sa femme, Sanniangzi, commencèrent à établir une ville en 1581 (à l’origine un monastère fortifié) et la nommèrent Hohhot, ce qui veut dire « ville bleue » (xöx xot) en mongol, d’après la couleur des murs du temple construits en briques bleues.

Plus tard, le gouvernement Ming la renomma Guihua (歸化), dont le véritable sens chinois est « retour à la civilisation et apaiser (les barbares) ». En 1735 (dynastie Qing), les Mandchous construisirent une ville à environ 2,5 km au nord-est de Guihua et la nommèrent Suiyuan (綏遠) (Pacifier une ville lointaine), connue aussi sous le nom de Xincheng (Ville nouvelle), qui est la partie moderne de Hohhot. Après la dynastie Qing la ville fut renommée Guisui (歸綏) (par contraction des premiers caractères de Guihua et Suiyuan, mais qui voulait dire « soumission et pacification », en chinois) ou Houhe jusqu’en 1954, date à laquelle elle fut renommée Hohhot.

Démographie

Selon le recensement de 2010, la population de Hohhot est de 2 866 615 habitants, soit 428 717 de plus que lors du recensement de 2000 (l’accroissement démographique annuel pour la période 2000-2010 a été de 1,63 % en moyenne). La population de la ville est de 1 980 774 habitants (4 districts urbains). La très grande majorité des habitants de Hohhot sont des Han, représentant 87,16 % de la population totale en 2010. Le reste des ethnies est principalement constitué d’environ 9 % de Mongols et de quelques représentants des minorités coréenne et hui.

Jiajing

Jiajing (嘉靖, né à Hubei en 1507, mort à Pékin en 1567), de son nom personnel Zhu Houzong (朱厚骢), fut le onzième empereur de la dynastie Ming (1521-1566). Il succéda à son cousin Zhengde, mort sans héritier.

Comme son cousin, Jiajing se désintéressa du pouvoir, occupé par sa vie galante et la recherche de l’élixir d’immortalité par des rites taoïstes. Il laissa le pouvoir aux eunuques, enracinant un mode de gouvernement qui précipita le déclin de la dynastie. Sous son règne, les parties latérale et occidentale de la Cité interdite sont en pleine construction.

Il affronte victorieusement la bureaucratie de l’Empire au cours de dix-sept ans de Controverse sur les Grands Rituels, polémiques pour décider de la titulature posthume de ses parents. Jiajing réforme ainsi tous les grands rites et sacrifices impériaux, et n’hésite pas à utiliser la force contre les fonctionnaires réticents, comme en 1524. La bureaucratie chinoise se divise entre une minorité de partisans de l’empereur et les autres. Bien que la plupart des réformes rituelles de Jiajing soient rapidement abandonnées, la rupture entre la bureaucratie divisée en factions et l’empereur Ming est consommée. La situation perdure jusqu’à la fin de la dynastie en 1644.

Pendant la seconde moitié de son règne, l’empereur victime de tentatives d’attentats par ses domestiques s’enferme dans un palais annexe de la Cité interdite et se tourne vers le taoïsme.

Il meurt à l’âge de 60 ans, possiblement d’un empoisonnement au mercure qu’il utilisait lors de ses rites taoïstes. Son fils Longqing lui succède.

Jiajing ne doit pas être confondu avec l’empereur Jiaqing (1760-1820) de la dynastie Qing.

明世宗

Ming Yongle

Ming Yongle 永乐帝  Yǒnglè Dì (2 mai 1360 – 12 août 1424), de son nom personnel est le troisième empereur de la dynastie Ming et l’un des plus célèbres empereurs chinois. Fils d’un des meneurs de la révolte des Turbans rouges, il renverse son neveu Jianwen et règne de 1402 jusqu’en 1424. Il mène une politique centralisatrice et expansionniste et transfère la capitale de Nankin à Pékin afin de surveiller plus facilement l’activité des Mongols. Il est l’initiateur de la construction de la Cité interdite de Pékin.

明太宗

Place Tian An Men
天安门广场

天安门广场 Tiān’ānmén Guǎngchǎng Place de la porte de la Paix Céleste

C’est une immense place rectangulaire, d’environ 880 m du nord au sud, et 500 m de l’est à l’ouest, couvrant une superficie de plus de 40 hectares.

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Le Temple du Ciel

Le Temple du Ciel  天坛 Tiān Tán

Le Temple du Ciel (天坛 Tiān Tán) est le lieu où les empereurs Ming et Qing venaient célébrer les rites et sacrifices pour rendre hommage au Ciel et l’implorer de donner de bonne récoltes. Son organisation est lié à la cosmologie chinoise dont l’équilibre reposait sur l’empereur par son attitude et le respect des rites. Les couleurs, les formes, les sons et la position des édifices représentent cette conception assez complexe de l’univers.

Situation du Temple du Ciel

Le Temple du Ciel est situé à l’extrémité sud de la vieille ville de Beijing, dans le district de Xuan Wu. Sa superficie est de 273 hectares, soit près du double de la Cité interdite. Sa disposition symbolise la croyance chinoise que la Terre est carrée et le Ciel rond.

Histoire

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Initialement appelé Temple du Ciel et de la Terre, il a été construit de 1406à 1420 pendant le règne de l’Empereur Yongle, qui était aussi responsable de le construction de la Cité Interdite. Le temple fut agrandi et renommé Temple du Ciel pendant le règne de l’Empereur Jiajing au seizième siècle. Le Temple du Ciel a été rénové au dix-huitième siècle sous l’Empereur Qianlong. Le Temple du Ciel a été inscrit comme site du Patrimoine Mondial par l’Unesco en 1998.

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