Enfer selon le bouddhisme

Selon le bouddhisme

Dans la tradition bouddhiste transmise par les Tibétains, les enfers sont un des six modes de la sphère des passions. La cosmologie traditionnelle décrit 18 enfers : 8 enfers brûlants, 8 enfers glacés, des enfers périphériques et des enfers éphémères. Il est dit que des renaissances dans ces états infernaux sont induites par des actes négatifs produits sous l’influence de la colère.

Par qui et comment sont produites
Les armes des habitants des enfers ?
Qui fait leur sol de métal brûlant ?
Et d’où viennent leurs brasiers ?
Le bouddha enseigna que tous ces phénomènes
Sont la production d’un esprit en proie aux passions
Shantideva, Bodhicaryâvatâra 15.

Yanluowang (閻羅王) (le roi Yanluo) est un dieu chinois d’origine bouddhiste, gardien et juge de l’enfer. C’est une divinité secondaire également présente au Japon sous le nom de Enma.

Le maître bouddhiste zen Taisen Deshimaru a dit : « L’enfer ne se trouve pas dans un autre monde, il existe dans notre esprit.»16

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Les dix Enfers et leurs Rois

Selon les croyances chinoises, les Enfers, ou Prisons terrestres, 地狱, sont au nombre de dix et sont gouvernés par dix personnages, que l’on appelle les Rois Yama des dix Tribunaux, Shidian Yanwang, ou plus simplement les Dix RoisShiwang, tout court sans autre désignation. Chacun d’eux est le maître d’un enfer particulier, où, comme dans les cercles de Dante, on punit exclusivement certaines fautes déterminées par des châtiments fixés.

C’est le Bouddhisme qui a fourni le fond du tableau du monde infernal, et il a apporté avec lui l’antique dieu des morts indo-iranien, Yama, en sorte qu’aujourd’hui, presque oublié dans ses pays d’origine, il a ses statues dans d’innombrables temples de Chine. Le monde des morts tel que se l’était représenté la vieille religion chinoise était trop vague, et ce qu’on en savait était trop aristocratique pour que la conception toute morale des enfers bouddhiques et leurs descriptions précises n’en prissent pas la place rapidement. Dès le VIe siècle de notre ère, la croyance nouvelle était si populaire que, lorsque mourut Han Qin, un ministre de l’empereur des Sui (592), le bruit se répandit qu’il était devenu le Roi Yama dans les enfers

Si les livres bouddhiques apportaient une vue d’ensemble des enfers, ils variaient considérablement sur les détails. En particulier ils ne s’accordent pas sur le nombre et la disposition des lieux de supplice : suivant certains, il y a huit enfers chauds et huit enfers froids ; suivant d’autres, il y a en tout dix huit enfers ; d’autres déclarent qu’il y en a huit grands, de chacun desquels dépendent seize petits, ce qui fait en tout cent trente-six enfers, etc. Ces divergences ne contentèrent pas les Chinois, gens positifs, qui tenaient à être fixés exactement sur le monde infernal où il leur faudrait aller habiter un jour et à se familiariser d’avance avec tout ce qui s’y passe. Aussi y a t il longtemps que les Taoïstes, en copiant les grandes lignes de l’organisation des enfers bouddhiques, ont fixé le nombre des juges infernaux à dix (les souverains des huit enfers, plus un roi qui juge à l’entrée et répartit les âmes entre les différents lieux de supplice, et un autre roi qui juge à la sortie et répartit les âmes par les différentes voies de la transmigration), et leur système a été adopté dans un livre bouddhique maintenant perdu, mais qui fut en son temps très populaire, un faux du reste, oeuvre d’un bonze de Chengdu, le Livre des Dix Rois, Shiwang jing. Aujourd’hui, c’est d’ouvrages d’édification analogues modernes que les gens du peuple et en général tous ceux qui ne sont pas des religieux réguliers soit bouddhistes, soit taoïstes, tirent la plupart de leurs notions sur les enfers et les juges infernaux : le plus complet est le Yuli chaozhuan, qui décrit en détail les enfers et leurs subdivisions ; un autre ouvrage, également très répandu, raconte la descente aux enfers d’un jeune lettré de vie pure arrêté à tort, ses conversations avec les rois infernaux, les scènes qu’il lui fut permis de voir et finalement son renvoi sur terre, où il revint à la vie après plusieurs jours de mort apparente. Il faut y ajouter le chapitre du célèbre roman le Voyage en Occident (Le Singe Pèlerin), où est racontée la descente aux enfers de l’empereur Taizong des Tang .


Le premier des Dix Rois est non seulement le souverain du premier enfer, mais aussi le chef des neuf autres rois, et le maître suprême du monde infernal, naturellement sous la dépendance de l’Auguste de Jade, et de son régent terrestre le Grand Empereur du Pic de l’Est. C’était, primitivement, dit on, Yama lui-même, Yanluowang ou Yanwang, comme son nom est prononcé en chinois, qui jadis occupait cette place. Mais il se montrait trop miséricordieux envers les criminels qui lui arrivaient : il leur permettait trop souvent de retourner sur terre quelques jours pour accomplir de bonnes oeuvres et racheter ainsi leurs fautes, en sorte que les autres juges ne voyaient plus jamais personne se présenter à leur tribunal et que les méchants n’étaient pas punis. L’Auguste de Jade, pour le châtier, le dégrada de son rang suprême et l’envoya gouverner le cinquième enfer.
Actuellement, c’est Qinguangwang qui remplit cet office. C’est à lui que les morts sont amenés en premier lieu ; il examine l’ensemble de leurs fautes, et les âmes pour lesquelles il trouve que mérites et démérites se compensent sont renvoyées renaître en ce monde sans qu’il leur soit infligé de peines. Pour celles des coupables, il les fait conduire sur la Terrasse du Miroir des Méchants, Xiejing tai : on leur présente un immense miroir où leur apparaissent toutes leurs victimes, êtres vivants qu’ils ont mis à mort, etc. ; puis elles sont menées aux autres rois qui doivent, chacun à leur tour, les juger et les châtier. C’est aussi lui qui renvoie sur terre, comme démons affamés, les âmes des suicidés, jusqu’à ce que soit achevé le temps de vie qui leur était alloué par le Ciel et qu’elles ont raccourci d’elles mêmes, à moins qu’elles n’aient une excuse sérieuse à présenter, loyalisme envers le prince, piété filiale, chasteté pour les jeunes filles et les veuves, etc. A leur retour, elles sont expédiées à la Ville des Morts par Accident, wangsicheng, dont on ne sort jamais pour renaître. Cependant on croit couramment qu’elles obtiendront de pouvoir revenir naître sur terre, quand elles auront trouvé un remplaçant : c’est pourquoi les âmes des noyés cherchent à faire noyer ceux qui passent la rivière, les âmes des pendus à persuader de se pendre tous ceux qui sont à leur portée, etc. On croit généralement aussi, bien que tous les tracts religieux, aussi bien taoïstes que bouddhistes, fassent ce qu’ils peuvent pour déraciner cette croyance, que le même sort attend non seulement les suicidés, mais tous les morts par accident même involontaire. Le premier roi est le grand juge, mais il ne châtie directement personne ; cependant il garde quelque temps les religieux malhonnêtes qu’il fait enfermer dans un cachot obscur et à qui il impose de terminer la récitation de toutes les prières qu’ils ont négligées pendant leur vie après s’être engagées à les dire.

Le deuxième roi, Chujiangwang, châtie les entremetteurs et les entremetteuses malhonnêtes (on sait que ce sont des intermédiaires absolument nécessaires pour qu’un mariage soit valable en Chine), les dépositaires infidèles, les médecins ignorants, ceux qui ont blessé ou mutilé des personnes ou des animaux, etc. Dans les seize sous enfers particuliers qu’il a sous sa juridiction, les châtiments sont très variés. Il y a un bagne des Affamés (les preta bouddhiques), en face duquel on a mis par symétrie un bagne des Assoiffés ; il y en a d’autres où les morts sont dépecés comme des animaux de boucherie, où ils sont dévorés par des bêtes fauves, où ils sont liés à une colonne ardente, où ils sont ensevelis dans un étang de glace, etc.

Dans le troisième enfer, Songdiwang châtie les mandarins prévaricateurs et tous ceux qui ont mal agi envers leurs supérieurs, femmes acariâtres avec leurs maris, esclaves qui ont nui à leurs patrons, employés déloyaux, condamnés qui ont échappé à la justice, et aussi les faussaires, les calomniateurs, ceux qui vendent le terrain de sépulture de famille. Aux uns on broie les genoux, aux autres on arrache le coeur ou les yeux, ou on coupe les pieds, ou les mains ; d’autres sont suspendus la tête en bas, d’autres écorchés, ou encore ensevelis dans la vermine, etc.

Le quatrième enfer, celui de Wuguanwang, est celui où l’on punit les riches avares qui ne font pas l’aumône, ainsi que les gens qui, connaissant les recettes pour guérir les maladies, ne les font pas connaître ; les fraudeurs, faux monnayeurs, fabricants de faux poids et mesures, ou marchands qui se servent de fausse monnaie ou de faux poids, ceux qui déplacent les bornes des champs, les blasphémateurs, ceux qui volent dans les pagodes, etc. Les damnés sont emportés par un torrent, ou ils sont agenouillés sur des bambous aiguisés, ou ils doivent rester assis sur des pointes. Certains sont vêtus d’habits de fer ; d’autres sont écrasés sous des poutres ou des rochers ; d’autres sont ensevelis vivants ; à d’autres on fait manger de la chaux vive ou bien des drogues bouillantes. Là se trouve aussi le Lac de Sang Fétide, où sont plongées les femmes mortes en couches pour ne jamais en sortir ; la croyance populaire est plus dure que les théories bouddhiques et taoïques qui essaient en vain de lutter contre elle, et on essaie parfois de la justifier en expliquant que, pour mourir en couches, il faut qu’une femme ait commis des crimes très graves, sinon dans cette vie, au moins dans une vie antérieure.

Le cinquième enfer est celui du Roi Yama, Yanluowang. C’est là que sont châtiés les plus grands péchés religieux, mise à mort d’êtres vivants, incrédulité, destruction de livres de piété, etc. ; les religieux qui ont manqué à leurs voeux, et surtout les chasseurs, les pêcheurs, les bouchers sont punis là ; là aussi reçoivent leur châtiment la luxure, la séduction, le rapt et tout ce qui touche à la prostitution, etc. Les coupables sont d’abord envoyés à la Terrasse d’où l’on regarde vers son village, Wangxiangtai : de là, ils voient les malheurs qui ont fondu sur leur famille depuis leur mort et dont la cause est dans les démérites qu’ils ont accumulés. Puis ils sont conduits chacun dans un des seize sous enfers particuliers, où les uns, assis sur un siège de fer et liés à une colonne de fer, ont la poitrine ouverte, le coeur arraché, coupé en morceaux et jeté aux bêtes, tandis que d’autres sont coupés en morceaux sous un grand tranchoir, etc.

Dans le sixième enfer, le roi de Biancheng punit tous les sacrilèges : ceux qui maudissent le ciel, la terre, le vent ou la pluie, le chaud ou le froid, ceux qui manquent de respect aux dieux, fondent leurs statues pour en faire des sapèques ou en vendre le métal, déposent des ordures près des temples ou tournés vers la Grande Ourse, qui tissent ou impriment sur des étoffes d’usage profane les noms des dieux ou simplement des dragons ou des phénix, etc. ; ceux qui conservent des livres obscènes. Les châtiments consistent à être écrasé par un rouleau, ou scié entre deux planches, ou écorché vif et empaillé ; quelques uns sont plongés dans une mare de boue et d’immondices ; d’autres sont rongés par les rats ou dévorés par les sauterelles ; à d’autres on introduit des torches allumées dans la bouche, etc.

Le septième enfer est celui du roi du Pic de l’Est, Taishan junwang, le prince héritier taizi du Roi Yama. Le nom garde le souvenir d’un temps (aux environs de l’ère chrétienne), où la religion populaire avait fait du Dieu du Pic de l’Est, présidant à la Vie et à la Mort, le souverain d’un monde des morts s’étendant au dessous de sa montagne ; mais ce n’est qu’une survivance onomastique ; actuellement, le roi du septième enfer est considéré, malgré la ressemblance des titres, comme une divinité toute différente. C’est lui qui châtie ceux qui violent les sépultures, qui vendent ou mangent de la chair humaine, ou l’utilisent pour faire des médicaments, ceux qui vendent leur fiancée comme esclave, etc. Les uns sont plongés dans des chaudières d’huile bouillante ; d’autres sont dévorés par les bêtes : des chiens leur rongent les jambes ; on leur arrache la peau pour la donner à manger aux cochons ; des vautours les dévorent, des mules les foulent aux pieds ; à d’autres les démons ouvrent le ventre pour leur dévider les intestins, etc.

Dans le huitième enfer, celui du roi de Pingdeng, sont punis principalement ceux qui ont manqué à la piété filiale, les damnés sont broyés sous des roues de char ; on leur arrache la langue ; ils sont plongés dans la fosse des latrines ; on leur enfonce des clous dans la tête ; ils sont dépecés en dix mille morceaux, etc.
Le neuvième enfer, domaine du roi de Dushi, est celui des incendiaires, des avorteurs, des peintres ou écrivains obscènes, et de ceux qui regardent ou lisent leurs oeuvres. Parmi ses seize petits enfers, il y en a où les âmes sont dévorées par des guêpes, des fourmis, des scorpions, des serpents ; dans d’autres, elles sont moulues dans une meule à grain ; ou bien les démons leur cuisent la tête à l’étuvée, ou ils leur enlèvent le cerveau et le remplacent par un hérisson, etc. C’est aussi de ce roi que dépend la Ville des Morts par Accident, où sont envoyés tous ceux qui se sont donné la mort sans raison ; leur châtiment consiste à renouveler éternellement leur suicide et à ne jamais renaître. Là aussi sont reléguées toutes les âmes qui, ayant commis des crimes graves aux enfers, sont punies de mort et, après exécution, cessent d’être des âmes, gui, pour devenir des ombres d’âmes, jian, incapables de renaître. La Ville des Morts par Accident est un lieu dont nul ne sort : quiconque y est enfermé n’a plus, comme les autres damnés, l’espérance de voir un jour finir sa peine et de retourner en ce monde.

Enfin le dixième roi est le Roi qui fait tourner la Roue (de la transmigration), Zhuanlun wang. De même que le premier, il ne commande à aucun lieu de supplices : c’est lui qui décide des transmigrations à la sortie des enfers. Il a quatre vingts bureaux où d’innombrables employés tiennent les comptes des réincarnations ; comme dans ceux du Pic de l’Est, ce sont des esprits des morts qui en occupent les fonctions. Il juge, d’après les actes commis antérieurement, du sort de l’âme : si elle renaîtra homme ou animal, quel sera son rang, son bonheur, etc. Puis l’âme quittant le tribunal du Roi est conduite devant la Dame Meng, Mengpo niangniang, qui fabrique le Bouillon d’Oubli. Dame Meng est une femme qui vécut sous la dynastie des Han et qui, ayant refusé de se marier et ayant pratiqué toute sa vie les interdictions de tuer des êtres vivants et de manger des aliments gras, obtint l’immortalité et fut installée à la sortie des enfers pour y remplir cette fonction. Elle habite un grand bâtiment, avec une salle principale, où elle se tient comme à un tribunal, et de nombreuses salles secondaires ; c’est dans celles ci que les bols de bouillon sont préparés d’avance. Des démons séparent les esprits des hommes de ceux des femmes, puis ils les font boire de gré ou de force, de façon que toute mémoire des enfers est abolie au moment de retourner sur terre pour y renaître sous une forme quelconque. Le bol de bouillon avalé, l’âme est dirigée vers le Pont de la Douleur, Kuchuqiao, jeté sur un fleuve d’eau de couleur vermillon ; là l’attendent les deux démons La Vie n’est pas Longue et La Mort est-Proche ; ils la précipitent dans les eaux du fleuve, qui l’emportent vers une nouvelle naissance.

De grandes peintures murales représentent dans les temples bouddhiques la Roue de la Naissance et de la Mort, Shengsilun : c’est un tableau où sont figurées les renaissances parmi les diverses espèces d’êtres vivants, en rétribution des actes bons ou mauvais accomplis dans la ou les existences précédentes. D’après la plupart des livres bouddhiques, il y a six voies des naissances, liuqiu (gati) : trois bonnes voies, naissance parmi les dieux (grands mérites), parmi les hommes (mérites moyens), parmi les Asura (faibles mérites), et trois mauvaises voies, naissance aux enfers (grands démérites), parmi les démons affamés (démérites moyens), parmi les animaux (démérites faibles). Mais certains ouvrages n’en comptent que cinq, qui sont les mêmes sauf celle des Asura ; il y a ainsi trois mauvaises voies et deux bonnes. C’est ce dernier système qu’avaient adopté les peintres hindous, et qui est décrit dans les Livres de Discipline (Vinaya) comme étant celui que le Bouddha lui-même a ordonné de peindre au dessus de certaines portes du monastère.

« Il faut faire un cercle en forme de roue. Au milieu, placez l’essieu, puis faites cinq rayons pour séparer les représentations des cinq voies : en bas de l’essieu l’enfer, et, des deux côtés, les démons affamés et les animaux ; au dessus, il faut peindre les hommes et les dieux. L’essieu doit être enduit de couleur blanche et, sur ce fond, il faut dessiner un Bouddha, et, devant l’image de ce Bouddha, trois formes : un pigeon pour symboliser la convoitise, un serpent pour symboliser la colère, un porc pour symboliser l’ignorance. Sur la jante il faut représenter les douze causes qui produisent la naissance et la mort. En dehors le grand démon Impermanence, les cheveux épars, la bouche ouverte, les bras étendus, embrassant la Roue. »

Les peintres chinois se conforment en général au modèle rituel : souvent, cependant, ils tiennent à ce que les tableaux des voies extrêmes se répondent, celui du paradis à la partie supérieure avec ses jardins et ses pavillons où se promènent les dieux, en face de celui de l’enfer à la partie inférieure, avec son tribunal où sont conduits les damnés et ses cours de supplices où ils sont châtiés ; et dans ce cas, les tableaux des voies des Démons Affamés et des Animaux sont nécessairement rejetés tous deux d’un même côté pour faire pendant à celui de la voie des Hommes. Mais cette disposition fait souvent place à une division symétrique en six parties, où quelquefois, mais rarement, les Asuras, reprenant leur place, luttent avec les dieux.

Dans l’imagerie populaire, la division en six voies a pris le dessus, grâce à la disposition symétrique qu’elle permet ; mais les six voies sont rarement en conformité avec la tradition bouddhique ; à côté des enfers des dieux, des humains et animaux qui ne changent pas, on trouve souvent les Asuras remplacés par les divinités terrestres chinoises et les Pretas (démons affamés) par des mendiants humains ; ou bien les animaux à poil, les oiseaux, les poissons, les insectes sont séparés dans des compartiments spéciaux.

Extrait de « Mythologie de la Chine moderne » par Henri MASPERO

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